Les stances de Jean-Marie Le Pen
"Qu’il est dur de vieillir, quand la vie vous prend tout"
Disait le vieux Le Pen au pied de Montretout
"Abandonné, trahi par mes vieux camarades
Il est venu pour moi le temps des promenades
De l’amour paternel oubliant les devoirs
Marine, désormais aux portes du pouvoir
A quitté la maison, ô fille scélérate
Prétextant que mon chien a dévoré sa chatte
Où est la blonde enfant que j’emmenais partout
Que Degrelle faisait sauter sur ses genoux
Et qui, tirant la langue, et d’un air angélique
Décorait ses cahiers avec des croix celtiques
De son éducation je fus le précepteur
Et tous mes vieux amis étaient ses professeurs
Faurisson lui faisait travailler sa mémoire
Avec Bruno Golnisch elle étudiait l'histoire
Dans le petit village de La Trinité
Quand au bord de la mer nous allions chaque été
Je la revois encore exécuter les mouches
Avec mon vieux fusil dont j’ôtais les cartouches
Elle savait par coeur de nombreuses chansons
Le chant des Africains, ou bien La Madelon
Et je dois confesser qu’en cette époque heureuse
Je voyais en ma fille une enfant prometteuse
Mais il me semble hélas que le temps a coulé
Emportant avec lui les ardeurs du passé
Et au Front National qu’elle a rendu prospère
Il lui semble aujourd’hui urgent de ne rien faire
Modérant ses discours de plus en plus chétifs
On la verra bientôt au grand dîner du CRIF
Et sacrifiant ainsi à ce panier de crabes
Aller servir la soupe aux noirs et aux arabes
Car ce parti glorieux dont j’étais le héros
Est désormais livré à des second couteaux
Mondains efféminés, ramassis de gauchistes
Dont ne rougirait pas le parti socialiste
Marine ne fait rien sans mettre en son giron
L’ignoble Philippot, suivi de ses mignons
Et l’on voit ces croquants aux fluettes épaules
Fleurissant le tombeau de général De Gaulle
Je souris quand je vois que par ces contritions
Elle pourrait bientôt gagner les élections
Et que les eaux croupies où la mène sa barque
Offriront le pouvoir à ces affreux énarques
Mais tout n’aura qu’un temps. Dans un proche avenir
Je gage que mon sang ne saurait point mentir
Et je sais qu’au pouvoir, après la bousculade
Elle mettra un terme à cette mascarade"
PPL 23 - 02 - 2017